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Restez au lit pendant deux mois pour la science

Die Bettruhestudie im luft- und raumfahrtmedizinischen Labor in Köln, startet im September 2024. | © DLR
L'étude sur le sommeil dans le laboratoire de médecine aérospatiale de Cologne débutera en septembre 2024.

Rester au lit pendant deux mois et recevoir en plus de l'argent. Le Centre allemand pour l'aéronautique et l'aérospatiale (DLR) offre 18’000 euros à ceux qui participeront à une étude sur le repos au lit à partir de septembre.

Les astronautes qui reviennent sur Terre sont pris en charge directement après l'atterrissage : toute une équipe les assiste lorsqu'ils sortent de la capsule spatiale, les redresse, les soutient et procède aux premiers examens. Mais que se passe-t-il si l'atterrissage n'a pas lieu sur la Terre, mais sur la Lune ou sur Mars ? Là-bas, personne ne vient en aide. Les spationautes sont livrés à eux-mêmes avec toutes les conséquences qu'implique un séjour prolongé en apesanteur : vertiges, trébuchements, troubles de la coordination. Cela peut compromettre une mission. Pour éviter cela, le Centre aérospatial allemand (DLR) étudie les contre-mesures possibles dans le cadre d'une étude sur l'alitement. Ceux qui souhaitent y participer à partir de septembre 2024 peuvent encore postuler.

 

Mais ce n'est pas un pur plaisir : « Les participants ne restent pas seulement 60 jours au lit. Le lit est en outre incliné de six degrés vers la tête. Cela signifie que la tête est plus basse que les pieds », relève le Dr Edwin Mulder, directeur de l'étude à l'Institut de médecine aéronautique et spatiale du DLR à Cologne. « Avec cette inclinaison, les fluides se déplacent dans le corps presque de la même manière que chez les astronautes dans l'espace. »

 

Sans la force d'attraction terrestre, plus de liquide s'écoule dans la partie supérieure du corps et moins dans les jambes. La pression dans la tête augmente, les muscles et les os se dégradent en raison de l'inactivité physique, le sens de l'équilibre est perturbé et le système cardiovasculaire se modifie – et ce ne sont là que quelques-unes des conséquences des séjours en apesanteur, qui apparaissent également dans les études sur le repos au lit.  Les volontaires passent 88 jours dans cet envihab, dont 60 jours au lit. Trois mois après la fin de la campagne, des examens de suivi obligatoires ont lieu.

 

Candidature :
www.dlr-probandensuche.de

Zurich 01.05.2024
Source d'image: DLR

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